FACES-B / MAXI-SINGLES
Face B Par Mégarde | |
Face B Le matelot | Le chant des partisans |
Face B Si je devais manquer de toi | On attends que ça |
Face B Le garçon qui maudit les filles | Marendossa |
Maxi CD Le garçon qui maudit les filles | So sorry Petra Marendossa |
Face B Le lien défait | Entre Tuilière et Sanadoire |
Face B Col de la Croix-Morand | Ma demeure c'est le feu |
Maxi CD Col de la Croix-Morand | Pessade 90 |
Maxi CD Sentiment nouveau | Noël à la maison |
" | Maîtresse |
" | Jeune pluie sur le chardon |
" | Woman on my mind |
Maxi CD Au Mont Sans-Souci | Enfonce-moi dans l'édifice |
Maxi CD Polly Jean | Sous les grêlons |
" | Le ranchero |
" | Dans la crainte des gelées blanches |
" | Faire son Charlemagne |
" | Le chêne rouge |
" | Oiseau de Paradis |
" | Charlemagne is back |
Maxi CD L'au-delà | La surnage dans les tourbillons du steamer |
" | Je ne saurais dire ce qui me plait |
" | Royal Cadet |
Maxi CD Le cri du papillon | Miura |
" | La Movida |
" | Bye Bye Calexico |
Maxi CD Mashpotétisés | Vu de trois quarts |
" | Samedi soir à Paris |
" | Peu me chaut... |
ralentissez
le pas
pour le pire, pour le meilleur
gardez les yeux sur moi
pour le pire, pour le meilleur
amen, amen
j'habitais rue Bondy
vous rue des Pyrénées
quand soudain vers minuit
ce lundi vingt-deux juillet
vous veniez
à l'affection, à la douceur
j'aimais me dévouer
à la religion du bonheur
je vis loin de Paris
et vous où je ne sais
pensez-vous vers minuit
à nous les vingt-deux juillet
quand vous veniez
à l'affection, à la douceur
j'aimais me dévouer
à la religion du bonheur
amen, amen
Enfonce-moi dans l'édifice
C'est l'enfant qui lit
Danton, Pullman bâtissent
De futurs hippies
Le requin est-il exquis ?
Enfonce-moi dans l'édifice
je
connais la rigueur des ans ô gué ô gué
où s'épuisent l'âme et le sang ô gué
le sang
je connais la fureur du vent ô gué ô gué
qui m'apporte le grand tourment ô gué
le vent
je pense à l'inconvénient d'être né quelque part
entre Tuilière et Sanadoire
où ira le bonheur d'aimer ô gué ô gué
l'horizon le foin les genets ô gué
mon aimée
où iront les animaux doux ô gué ô gué
les hivers rudes les redoux ô gué
mon amour
je pense à l'inconvénient d'être né quelque part
entre Tuilière et Sanadoire
méconnus l'or le sable blanc ô gué ô gué
méconnus les rires d'enfants ô gué
les enfants
nous avons d'un courage constant ô gué ô gué
maintenu notre vie d'avant ô gué
et pourtant
je pense à l'inconvénient d'être né quelque part
entre Tuilière et Sanadoire
je pense à l'inconvénient d'être né quelque part
entre Tuilière et Sanadoire
je pense à l'inconvénient d'être né quelque part
entre Tuilière et Sanadoire
dans ce pays qui n'est plus qu'un mouroir
entre Tuilière et Sanadoire
jeune pluie sur le
chardon
sueur saine sur le front
vigueur mâle du démon
qui épelle ton nom
nom bancal que je vomis
tes gestes ont raison
au réveil ils me défont
au manège sans souci
où se défait ma vie
ma vie de scieur de long
l'hélice
au plafond
me happe pour de bon
langue et lippe esquintées
je ne sais plus chanter
comme ce chanteur à la con
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos peines
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme
Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes
Montez de la mine, descendez des collines, camarades
Sortez de la paille, les fusils, la mitraille, les grenades
Ohé les tueurs, à la balle ou au couteau, tirez vite
Ohé saboteur, attention à ton fardeau, dynamite
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses, c'est la faim qui nous pousse, la misère
Il y a des pays où les gens au creux du lit font des rêves
Ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tu et nous on crève
Ici chacun sait qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place
Demain du sang noir sèchera au grand soleil, sur les routes
Sifflez compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute
consumé
de désir
j'ai le cœur du vampire
du serpent venimeux
ma demeure c'est le feu
dans ma vie de harpon
sans signification
j'ai l'instinct impérieux
ma demeure c'est le feu
ma demeure c'est le feu
ma demeure
ne viens pas t'empaler
sur mon âme enragée
ma palissade bleue
ma demeure c'est le feu
(instrumental)
ne
joue pas au jeu
de l'amant le plus vaniteux
je t'attends
j'attends
mais tu ne sais pas
ce que c'est un amant
tu me parles d'amour
comme l'assassin chante
au secours
tu manques de cran
et tu ne sais pas
ce que c'est un amant
à l'esprit curieux
intriguant
qui ne prend pas de gants
pour te bousculer
un amant
tes discours me font
comme un long baiser
sur le front
ce caprice, je sais
sera tôt mort en février
tes discours me font
comme un long baiser
sur le front
mon désir, je sais
finira un jour mort-né
l'éclaboussure
sur mon cœur est fraîche
je l'ai reçue près du plongeoir aux sirènes
à Marendossa
j'y cherchais les louves romaines
tu plongeais nue au bras d'un blond madrilène
à Marendossa
et je suis toujours amoureux de toi
oh les saisons ne me changent pas
je suis amoureux de toi
mais quel étrange fruit tu es Lola
j'étais inquiet en sortant des arènes
comme un poney dans une jungle africaine
à Marendossa
je fortifiais mes passions secrètes
l'ego, l'amour, le remords et la haine
à Marendossa
et je suis toujours amoureux de toi
oh les saisons ne me changent pas
je suis amoureux de toi
mais quel étrange fruit tu es Lola
je venais trouver avant le sommeil
les nourritures abondantes du rêve
à Marendossa
(sur le thème instrumental de MARENDOSSA)
Et tu dis que tu es toujours amoureux de moi...
puis
soudain
la vie devient fragile
le bonheur s'attise comme le charbon
puis de houx
se constelle l'abîme
loin le cœur erre sur le pont
sur le pont
où sommeille la vie
égorger de douleur le mouton
mettre au rouet sa filasse infantile
puis attacher au sapin des bonbons
comme de passer Noël
passer Noël
à la maison
geste chiche
cœur infaillible
homme pieux sûr d'avoir raison
oh sépare l'humeur enfantine
de l'homme amer
du chanteur forgeron
pâtre blond, vieillard en guenilles
oh jogger du pays sans nom
je t'attends ce soir à minuit pile
je t'attends ce soir à la maison
instrumental
parlé sur bande magnétique :
Au cimetière, des gars modernes qui sont métreurs,
y'en a d'autres qui sont, qui sont simplet,
j'en connais pas du tout, par contre on a des bidons juste ici,
jamais dégradés
jamais de hauts-fourneaux,
jamais de houilles,
des sonnettes à enfoncer des pieux,
des grandes usines...
bon bah voilà, c'était donc... le ranchero que nenni
Dans la crainte des gelées blanches
Dans la crainte des gelées blanches, le pommier se prête à toutes les formes,
même les plus usités que sont : la haute tige, le gobelet nain, le fuseau,
le ??? horizontal, le cordon oblique, la spirale, le U, le ???,
la palmette verrier, le scion A est rabattu ??? à trente centimètres ???
différentes productions, comme le poirier au moment de la taille d'hiver
1. ils sont situés sur les pousses de l'année
2. placés tantôt sur des rameaux de l'année, tasseaux sur ceux de 2 ans
3. les boutons à fleurs portés sur des boutons supports, tantôt ces boutons terminent des brindilles,
tantôt ils sont plantés sur des pommes de l'année traitées au pincement pour qu'elles se vendent...
des pommes... une pomme
Variations vocales sur : Faire son Charlemagne
instrumental
Oiseau de paradis, où est le Paradis ?
Oiseau du grand mystère, oh quel grand mystère
Toutes les ombres se dispersent à mon réveil
Devant ta barrière de feu, oh tu es le feu
Oiseau du grand voyage, oh quel grand voyage
Oiseau de grand bonheur, tu es le grand bonheur
Le souvenir mystérieux de tes grands yeux attire mon corps amoureux
Mon corps amoureux
Oiseau de paradis, où est le Paradis ?
Oiseau du grand mystère, oh quel grand mystère
D'une noyade je veux dans tes grands yeux
Tuer mon corps amoureux
Tuer l'amoureux
Faire son Charlemagne...
le baroud d'honneur, le carnage et la tuerie
Dans
nos heures de solitude
dans nos rêveries glacées
brisés par l'altitude
que nos cœurs ont deviné
on n'attend que ça
on n'attend que ça
que la vérité pointue
dans les mains du magicien
jaillisse comme a jailli
de son chapeau le lapin
on n'attend que ça
on n'attend que ça
on espère la rectitude
entre ces deux points un jour
on cherche de lumineuses trajectoires
pour nos amours
on n'attend que ça
on n'attend que ça
et on fait lalalalalalalalalalala
Quand le retour des cigognes
chaque jour est retardé
on scrute à l'horizon
les prémices de l'été
on n'attend que ça
on n'attend que ça
dans une simple mélodie
que l'on trouve bête à pleurer
deux minutes trente secondes
de bonheur à partager
on n'attend que ça
on n'attend que ça
ma
mémoire est inflammable
inflammable à souhait
insensible à tes pluies
de baisers
aux morsures de ta mâchoire
seigneur bien aimé
je reste étranger
j'ai a woman on my mind
a woman on my mind
a woman
j'aime la vigueur de son corps
ses sanglots orageux
son joug
ses cavernes
ses cheveux
et quand brille sa lumière
hors du commun
j'épouse enfin mon destin
a woman on my mind
a woman on my mind
a woman
mais tu m'as pris
l'amour vulgaire
ce cocher de mon âme
pris le vase d'argile
noyée la flamme
par mes cicatrices anciennes
mes printemps endeuillés
tu ne m'empêcheras pas de chanter
j'ai a woman
a woman
a woman
La surnage dans les tourbillons du steamer
Je m'abîme dans des
remords de merde
Je suis bâti de cendres et de chimères
Je baigne dans mon sang
C'est ma sombre splendeur
Je suis l'amant et l'ennemi de l'amant
Et je surnage dans les tourbillons d'un steamer
Et je surnage dans les tourbillons d'un
dreamer
L'abîme est liquide ça je le sais
Sur le versant glacé de ma colline
J'ai votre poussière d'eau sur mon autel
J'aime le parfum que la femme me donne
Et je surnage dans les tourbillons d'un steamer
Et je surnage dans les tourbillons d'un
dreamer
Ho hisse ho quelle noire Sibérie
On m'y verra mort sec de désirs
Je veux sucer la fleur secrète
Pourquoi ne plus jouir l'un de l'autre à notre aise
Et je surnage dans les tourbillons d'un steamer
C'est la surnage dans les tourbillons d'un
dreamer
J'entends leur bourdonnement de ruche
On dirait qu'ils hâtent le pas
Adieu souillon échevelée, adieu putain sèche
Voilà donc ta nature, t'aimer comme une fille
Et je surnage dans les tourbillons d'un steamer
C'est la surnage dans les tourbillons d'un
dreamer
Vouloir aller trop
loin dans les ténèbres
Et voilà le tonnerre dans mon pitoyable vallon
Tu me fabriques en animal âme stupide
Salope, il te faut mille lions pour butin
Et je surnage dans les tourbillons d'un steamer
C'est la surnage dans les tourbillons d'un
dreamer
Que le fils de Dieu s'incarne en moi
Je voudrais une fontaine de douceurs
Dans cette mer salée, en panthère odorante
Je suis Colin Musset en pelisse de vair
Et je surnage dans les tourbillons d'un steamer
Et je surnage dans les tourbillons d'un
dreamer
Parmi la foule d'ombres
Je veux le chas de toute aiguille
En forêt douloureuse va l'âme blessée
Quelle engeance infecte dans ces régions obscures
Et je surnage dans les tourbillons d'un steamer
C'est la surnage dans les tourbillons d'un
dreamer
A qui pleure
pétri de bas désirs
Je suis l'huile de Vénus
plus chaud que braise
Que fera le chien au lièvre qu'il rattrape
You like to be tongued ?
T.O.N.G.U.E.D.
Et je surnage dans les tourbillons d'un steamer
Et je surnage dans les tourbillons d'un dreamer
Je ne saurais dire ce qui me plaît
Oui je suis surpris alors par prudence
Je ne saurais dire ce qui me plaît
Quelle question stupide ce soir en Provence
Je ne saurais dire ce qui me plaît
Je sens le cœur comme il danse
Oui je vois la peau sans les apprêts
Mais je ne ne saurais dire quand j'y pense
A part cette chose à laquelle on pense
Je ne saurais dire ce qui me plaît
J'aime enfin me rendre aux évidences
Et je n'aime plus tant les regrets
Mais je ne ne saurais dire quand j'y pense
Dois-je réclamer votre indulgence ?
Je ne saurais dire ce qui me plaît
Quelle question stupide !
Assez perdu de temps, ça je pense
Ne s'agissait-il pas de baiser ?
Je ne saurais dire quand j'y pense
Voilà le désir en évidence
Je ne saurais dire ce qui me plaît
Où allez-vous
désirs ? Où montez-vous le soir ?
Dans quelle limousine allez-vous nous asseoir ?
De quel triple galop allez-vous m’enivrez ?
Dans quel marigot allez-vous nous jeter ?
Je tremble pour
ma vie, je mouille mes chaussons
Pourtant peu d’ennemi, pourtant peu d’illusion
Je sens venir la pluie, ce soir n’existe pas
Un rêve ronge nos vies, a-t-on idée de ça ?
La femme de ma
vie ajuste son tricot
A tous elle sourit et je me sens de trop
Elle enjambe ma vie, elle me laisse entrevoir
Cachez-moi ce cambouis toujours vouloir, vouloir…
Se brise un
parapluie, je crois garni de miel
On bascule ahuris vers le septième ciel
On trouve un ciel triste où un monsieur à chapeau
Nous dit «Ah non, mes chers touristes, ici vous seriez de trop !»
On retourne à la niche, me caresser la queue
Et oui ma chère
Edwige, nous sommes fait de peu
Quelques grammes de suie, une longueur de soie
C’en est fait d’une vie, des boules, oui c’est ça
Où est donc le hochet qui amusait nos vies ?
Nos jours ne
sont jamais à hauteur de nos nuits
Le jour projette l’ombre de ce qu’on a rêvé
«Ah non mes chers touristes… Ici pas d’étranger !»
Alors sur un
saphir je tombe en gouttes d’eau
En mille éclats j’expire, j’éclabousse ma peau
Je chante une
chanson, chantonne Madeleine
Quelle est cette prison, dieu j’ai oublié la peine
Je monte sur un
pont, je plonge rassuré
Je n'aimais pas mon nom, je n'ai jamais su aimer
La carapace
d'or qui protége ma vie
Serait-elle un trésor ? Je la trouve hors de prix
Nous allons dans le noir perdu sur l’océan
Pour finir au
hasard dévorés par les chiens
Garçon deux grenadines, nous descendons l'Escaut
L’horloge me déprime, approchez mes chevaux
Se brise un
parapluie, je crois garni de miel
On bascule ahuris vers le septième ciel
On trouve un ciel triste où un monsieur à chapeau
Nous dit «Ah non, mes chers touristes, ici vous seriez de trop !»
Amour je me fous tant, de ce que vous pensez
C'est une affaire de sang, voilà plus qu'assez
Amour, après tout, faire la bête, n'est pas si mauvais
Je sais l'enclos est dans la tête, attention miura va rentrer
Alors, chers frissons, voilà le sommet
Empoignez-moi la toison, dites que vous m'aimez
Amour, après tout, faire la bête, n'est pas si mauvais
Je sais l'enclos est dans la tête, attention miura va rentrer
Voilà le fond du tunnel, c'est vertigineux
Entendez-vous l'appel, tout est giboyeux
Amour, après tout, faire la bête, n'est pas si mauvais
Je sais l'enclos est dans la tête, attention miura va rentrer
Ça a bien dix mille ans, tétines et guerriers
Bye-bye anachorète, hello fiancée
Amour, après tout, faire la bête, n'est pas si mauvais
Je sais l'enclos est dans la tête, attention miura va rentrer
Je vois où creuser
Un tas de chairs et d'os
Un imparfait qui nous décourage toujours, amour
Je vois des cuisines
Des fleur d'atome
Et puis surtout je vois des tas de pommes
C'est la movida
Qui me détraque
J'ai perdu la foi
Dis que vois-tu dis
Est-ce bien l'heure du lait ?
Oh, mon dieu, quelle heure est-il ?
Non l'épicier n'attendra pas tous les soirs, amour
C'est quoi ce brouet ?
Que vous me dégueule
Cette face rongée, crachée, pourquoi nom de dieu, amour
C'est la movida
Qui me détraque
J'ai perdu la foi
Dis que vois-tu dis
Tournent les girolles
Battent les pantins
Pour Interpole vous n'existez plus, vous n'êtes plus rien
Je vous vois furieux
Herbé comme un chamane
Mais débarrassez-vous, nom de dieu de tout cet attirail pour femme
C'est la movida
Qui me détraque
J'ai perdu la foi
Dis que vois-tu dis
Je vois de mémoire
Se heurter des oiseaux
Je vois des monstres se déchirer pour un ...
Je vois de la corniche
Où vous comptiez les heures
Votre moi, derviche, secoue le malheur
C'est la movida
Qui me détraque
J'ai perdu la foi
Dis que vois-tu dis
instrumental
Vu de trois quarts
Nos impuissances nous irritent
Vu de trois quarts
On souffre de ce qu'on craint
Vu de trois quarts
Pour amour, instinct suffit
Vu de trois quarts
Appelle un chat, un chat
Vu de trois quarts
Si tu aimes le miel
Vu de trois quarts
Ne crains pas les abeilles
Vu de trois quarts
Au fait est ma devise
Vu de trois quarts
Appelle un chat, un chat
Vu de trois quarts
N'élève pas un corbeau
Vu de trois quarts
Ou il te crèveras les yeux
Vu de trois quarts
La nuit porte conseil
Vu de trois quarts
Appelle un chat, un chat
Vu de trois quarts
Ce juillet sans orage
Vu de trois quarts
C'est la faim au village
Vu de trois quarts
Ne serait-on alors
Vu de trois quarts
Heureux que par hasard
Ils travaillent dans
une même boîte d'investissements
Elle doit bosser au 12ème, il doit bien être sergent
Dieu comme elle semble lasse, de le voir si prudent
Oh zappe-moi cette merde
Un pressé veut s'les faire pardonner la bite à la main
Et elle sur son tabouret ne lui répond rien
Ils vont prendre l'avion, nom de dieu, Bangkok
Si c'est bon pour leur psyche
Soirée de week-end, de télévision
Spermatozoïde tu te détends
On a beau zapper à longueur de temps
Putain de programmes
Tous comme tous, bien à la con
En chemise de nuit, ils vont et viennent toute la sainte journée
Une pauv'p'tite bouboule en carton s'prend une putain d'avoinée
On dirait des
chanteuses, vire-moi ce chantier
Oh zappe-moi cette merde
Soirée de week-end, de télévision
Spermatozoïde tu te détends
On a beau zapper à longueur de temps
Putain de programmes
Tous comme tous, bien à la con
S'il faut partir un
jour
Becté par des vautours
Oh, peu me chaut...
S'il ne reste que duvet
Sur le sable argenté
Oh, peu me chaut...
Aujourd'hui deux février
Sûrement levé du mauvais pied
Bouh... quel mars attaque
L'ouyr est blanc,
il a neigé
Vivagel nous a livré
Tous les skieurs sont enchantés
Mais peu me chaut...
Peu me chaut...
As-tu tenté l'évasion
Le chatoiement du buisson
Peu me chaut...
En sitar orpheline
De deux roches sous l'empire
Oui, peu me chaut...
Aujourd'hui deux février
Sûrement levé du mauvais pied
Bouh... quel mars attaque
L'ouyr est blanc,
il a neigé
Vivagel nous a livré
Tous les skieurs sont enchantés
Mais peu me chaut...
Peu me chaut...