Inédits LIVE
Tournée Vénus | Marais salants |
" | Suicidez-vous, le peuple est mort (version Live 1993) |
" | La fin du parcours (version Live 1993) |
Tournée Live in Dolorès | Nuit d'absence |
" | Richard |
Muragostang | Au pays de Giscard |
" | Québec |
" | Todos los ojos / Julio |
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Muragostang V.2 | La complainte du paysan français |
" | Je me donne / Youni |
" | Nous nous aimions tant |
" | Raspoutine |
Moujik tour | Royal Cadet |
" | Marquis |
Concert pour Koloko 2003 | Plus vu de femmes |
" | Au pays d'Hortense et Julienne |
Inédit tournée A bird on a poire | Opéra |
Inédit Live | 1451 |
Inédit tournée Le cours ordinaire des choses | Saurais-tu par cœur ? |
" | Yes Sir |
Concert pour Koloko 2015 | Le grand vivier de l'amour |
" | Fidèle à ton âme |
" | Le martyr des chrétiens d'Orient |
Inédit tournée Babel | Chercher la femme |
" | Le cafard |
Marais salants
Fontaines de sang
La chair est douce, mais elle ment
Dans ta moiteur
Tes nuits étoilées
Crépitent les feux de forêts
Et tu jures qu'au Nord
Un troupeau d'élans
Dans l'aurore bleutée t'attends
Mais si tu n'as pas
Au fond de ton corps
La moindre trace de trésor
En bête brune
Tu cours la prairie
Tu propages tes rêveries
De sexe lourd
En peau de bison
Tu ruinerais ta passion
Tu crois combattre
Le même ennemi
Qu'un apache, un cherokee
Mais tu n'as pas
Au fond de ton corps
La moindre trace de trésor
SUICIDEZ-VOUS LE PEUPLE EST MORT (version Live 1993)
à
Manille respire encore
ma mère dépouillée de son or
qu'on me garde si tu
t'endors
ma mère, ta tête dure, ta tête de mort
suicidez-vous le peuple est mort
suicidez-vous le peuple est mort
pense fort à moi pense au trésor
à ton petit, le matador
aime moi vite, aime moi encore
aime moi...
suicidez-vous le peuple est mort
suicidez-vous le peuple est mort
je souffrais, je bouffais mes dents
j'attendais petit cet instant
mais à l'intérieur, oh ! maman
quel délice...
suicidez-vous le peuple est mort
suicidez-vous le peuple est mort
je t'aimais tard, mais je t'aimais
je prenais mes quarts, je tenais
mais c'est trop tard pour regretter, mère
bien trop tard pour recommencer
tu m'as fait
chanter...
tu m'as fait chanter...
mère...
tu m'as fait chanter...
oh ! mère
tu m'as fait chanter...
suicidez-vous le
peuple est mort
suicidez-vous le peuple est mort
à Manille respire
encore
ma mère dépouillée de son or
frapper pour moi si elle vous mords
ma mère, ta tête dure, ta tête de mort
Antoine te fait la bise, on pense à toi
On a bien rentré les salers hier soir
Ils ont aussi rentré leurs grands boeufs
Dans la combe à Rieu
Quelle journée j'ai eu oui je te dis
J'ai eu la visite de Johnny
Il fait des fèves aux lards du Canada
J'en suis toute flagada
Mon Dieu quel monde y'avait Dimanche
Ils ont dit une messe pour Monsieur Planche
Ton père a encore eu mal au bras
Quel malheur qu'on ait plus la Maria
Il paraît André dit qu'à Orcines
Ils veulent nous construire un genre d'usine
Un truc affreux en fer que veut Giscard
Je te jure quels tocards
Ils auraient pas bien lu le règlement
Ils ont fait un trou ils ont rien mis dedans
Au lieu de nous faire payer de impôts
Qu'ils nous donnent du boulot
Y'a pas assez du feu pour els pompiers
C'est dans l'purin que les gars vont se jeter
Comme celui des Etables bien trop endetté
Ton père me jure qu'on va tous y passer
A part ça au pays de Giscard, ça va...
Toute en mortaises et tenons
Grande ville, grandes maisons
Grande ville sans persiennes
Nord Américaine
Grande ville où femme règne
Grande ville au grand domaine
(Pays barrière de dégel
Au grand froid qu'à cela ne tienne
Ville souterraine
Grande terres érablières
Grandes fermes laitières
Grand pays en fahrenheit
Et le pays de Léonard et de Jacques
Pays du lièvre arctique
Du courant électrique
Grand pays garde manger
Privilégié
Blanches bâtisses aux toits groseilles
Pays barrières de dégel
Comme est l'ex d'une anglaise
In a happy, happy loneliness
Pays de l'automobile
Où règnent les filles
Eh belles filles de Trois-Rivières
Pour voir les baleines...
Merci les filles
Bel Hôtel à Tadoussac
Pays du Zodiac
Au rendez-vous des animaux
Dans les rues du vieux Québec
Français mal à la tête
Pays du Fjord immense
T'es grand
comme deux mille fois la France
Pays d'Alexis Lapointe
Comme le dit Nicole Bouchard
Si tu veux retrouver le pays de tes ancêtres
Viens donc à Québec
Voir les baleines à Québec
texte de Pablo Milanes
Todos los ojos te miran
todas las manos te tocan
todas las palabras que provocas
van gritando generosas que te ansían.
Gustas de aludir el sexo
como un animal travieso
gustas de exaltar a los demonios
cuando sabes que tu entorno lo dominas.
Creas desconcierto al exponer tus pensamientos
siembras confusión si irrumpes en cualquier reunión
y es como un alivio cada noche
cuando frágil, sin reproches
solicitas mi atención.
Cierro mis ojos si miro
tiemblan mis manos si tocan
y no sé qué hacer con esta boca
cuando siento que ese cuerpo es sólo mío.
Qu'avez-vous vu de la rivière
Voleter quelques papillons
Un trapéziste nu en l'air
Un affolement
Qu'avez-vous vu de la piscine
Une Cadillac, des vêtements
Mais sous le givre
Un attachement
Déjà le chansonnier s'éloigne
On ne voit plus rien du château
Finis les destins héroïques
Ca c'est salaud
Qu'avez-vous vu de la rivière
Voleter quelques papillons
Un trapéziste nu en l'air
Un affolement
Je n'ai rien su d'une autre vie
Toujours ce cadenas lilas
Nous faudra-t-il rester ivres
Pour oublier ça
Toujours dans l'élément liquide
En bathyscaphe comme avant
Aller chercher l'âme d'une fille
Profondément
Qu'avez-vous vu de la rivière
Voleter quelques papillons
Un trapéziste nu en l'air
Un attachement
Qu'avez-vous vu du bon air
Du cap Lizard à Ouessant
Une ligne infinie de rêves
oh adolescent
Je n'ai rien su d'une autre vie
Toujours ce cadenas lilas
Nous faudra-t-il rester ivre
Pour oublier ça
Toujours dans l'élément liquide
En bathyscaphe comme avant
Aller chercher l'âme d'une fille
Profondément
Déjà le chansonnier s'éloigne
On ne voit plus rien du château
Finis les destins héroïques
Ca c'est salaud
On a vu le monde à l'envers
A peine remis de ce choc
Ils nous laissèrent un seul hiver
Pour tout r'voir, pour tout r'voir en bloc
hou hou hou Madeleine
hou hou hou dans tous les domaines
hou hou hou eh beuh gars
Ils arrêtent le fromage
On a pris notre p'tit capital
Tué la mule, acheté des Ray-ban
FNSEA mon cap'taine
Oui plus de solution rien que des problèmes
hou hou hou Madelon
hou hou hou dans toutes les chansons
hou hou hou eh beuh gars
Ils arrêtent le fromage
On a fait notre p'tit Austerlitz
A Seattle contre la police
Tous derrière notre José bonhomme
Qui t'a mis l'Karl Marx au Roquefort
hou hou hou Cunégonde
hou hou hou cette fois c'est la fin du monde
hou hou hou eh beuh gars
Ils arrêtent le fromage
Ici plus tu crèves plus on t'aime
Mais bon dieu mais bon dieu quand même
Est-ce que pour tout couronner
Faudra que ces pauvres bêtes nous r'filent
l'E.S.B.
hou hou hou Cunégonde
hou hou hou c'est la fin du monde
hou hou hou eh beuh gars
Ils arrêtent le fromage
Plus d'Saint Nectaire, plus de Cantal, plus de
Salers
Plus de Fourme d'Ambert, plus d'Fourme de
Rochefort
ah ! beuh non, ils arrêtent le fromage...
Aux ténèbres qui m'entourent
Gonflé de miel, gonflé d'amour
Je me donne
Du pont qui traverse l'onde
Chaleur du chien, chaleur du songe
Je me donne
Homme, on m'a fait homme et je pense à Youni de
velours
En aviron toujours me ramène
Sur la chaude litière des vivants de l'amour
Où je me donne
Inouï à chaque fois
L'humide amour, mouillé par toi
Je me donne
Mon orchis mon doux lilas
Viens à la source comme on se boit
Comme on se donne
Homme, on m'a fait homme et je pense à Youni de
velours
En aviron toujours me ramène
Sur la chaude litière des vivants de l'amour
Où l'on se donne
De
quinte en quinte vers l'azur
Monte mes chants mes doux murmures
Quand je me donne
Avant que glaçons écrasés
Sous le pied de fer de ma destiné
Je me donne
Homme, on m'a fait homme et je pense à Youni de
velours
En aviron toujours me ramène
Sur la chaude litière des vivants de l'amour
Où je me donne
Des ténèbres qui m'entourent
Gonflé de miel, gonflé d'amour
Je me donne
Avant que glaçons écrasés
Sous le pied de fer de ma destiné
Que je me donne... on se donne
Homme, on m'a fait homme et je pense à Youni de
velours
En aviron toujours me ramène
Sur la chaude litière des vivants de l'amour
Où je me donne
Vîmes des singes nus dégringoler l'abîme
Vîmes roses trémières allumer un grand feu
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous séparer
Encombrions de fleurs, l'étang noir de vos songes
Venions fouiller la nuit la vase des marais
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous séparer
Voilà l'instant cruel, amour oh mon aimée
Déjà siffle déjà la lame du bourreau
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous séparer
Il faut nous séparer
oh non ! non non non !
Ils diront à Courcy pour l'amour d'une fille
Veuillez noyer mon coeur dans vase des marais
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous séparer
Vîmes des singes nus dégringoler l'abîme
Vîmes roses trémières allumer un grand feu
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous ...
oh non ! non non non !
Comme on s'aimait Miette
Il faut nous séparer...
Oublie ce jour pas de sésame rien ne sera donner
Pas d'épluchure, non pas d'écharde, rien ne
viendra prouver
Une embouchure, puis le grand large, au diable le
souvenir
Oh putain de temps
Quelle encolure, quel diadème devions nous offrir
A quelle chimère faut-il appartenir
A l'embouchure de leurs bras qu'elle nage est
conseillée
Oh putain de temps
Vite Raspoutine, je suffoque, mais quelle est
cette pluie
Encore Dieu et sa camelote, oh comme je le vomis
Libérer perruches et castors, libérer les enfants
Oh putain de temps
De la tendresse pour les braves, ma jouvence de
l'Abbé Souri
En planche à voile vers les étoiles oui je veux
cette vie
Une embouchure puis le grand large au diable le
souvenir
Oh putain de temps
La mise en boîte comme elle dure adieu Via Veneto
Sur des talons perchés je jure que toi tu dors au
château
On dirait bien qu'à l'hémistiche il faudra tout
quitter
Oh putain de temps
Pour un bout de désir
Quand le cœur défaille
Quand le cœur est de sang et de paille
Pour un bout de désir
Sans fin on s'attarde
Prisonnier d'un corset de larmes
Eh Marquis oh quel est ce temps
Qu'allons nous y faire finalement
Pour un bout de désir
Ca se travaille
Adieu beauté de l'ombre et des vagues
Au loin Beaugency
De loin on trésaille
Mais le cœur est de sang et de larmes
Eh Marquis oh quel est ce temps
Qu'allons nous y faire finalement
Avide Marquise
Sur l'autre rive
Mais le cœur est de sang et de givre
On voit sous la mantille
La palpitante caille
On se jure d'étouffer l'animal
Oh Marquis oh quel est ce temps
Qui allons nous tuer finalement
Oh Marquis oh mais quel est ce temps
N'y aurait-il pas de plus juste comportement ?
Ami dans les grands livres
Quand le cœur défaille
Quand le cœur est de sang...
Le monstre dévêtu
Livre bataille
A l'univers de larmes et d'étoiles
Oh Marquis oh quel est ce temps
Marquis qu'allons nous y faire finalement
Pour un bout de désir
Quand le cœur défaille
Quand la vie
est de sang et de larmes
Pour un bout de désir
Sans fin on s'attarde
Prisonnier d'un corset de larmes
Où allez-vous
désirs ? Où montez-vous le soir ?
Dans quelle limousine voulez vous nous asseoir ?
De quel triple galop voulez vous m’enivrez ?
Dans quel marigot voulez vous me jeter ?
Je tremble
pour ma vie, je mouille mes chaussons
Pourtant peu d’ennemi, pourtant peu d’illusion
Je sens venir la pluie, ce soir n’existe pas
Un rêve ronge nos vies, a-t-on idée de ça ?
La femme de
ma vie ajuste son tricot
A tous elle sourit et je me sens de trop
Elle enjambe ma vie, elle me laisse entrevoir
Cacher moi ce cambouis toujours vouloir, vouloir…
Se brise un
parapluie, je crois garni de miel
On bascule ahuri vers le septième ciel
On trouve un ciel triste où un monsieur à chapeau
Nous dit «Allons mes chers touristes, ah non ici vous seriez de trop !»
On retourne à la niche, me tripoter la queue
Et oui ma
chère Edwige, nous sommes fait de peu
Quelques grammes de suie, une longueur de soie
C’en est fait d’une vie, deux boules, oui c’est ça
Où est donc le hochet qui amusait nos vies ?
Nos jours ne
sont jamais à hauteur de nos nuits
Le jour projette l’ombre de ce qu’on a rêvé
«Ah non mes chers touristes… Ah non ici pas d’étranger !»
Alors sur un
saphir je tombe en gouttes d’eau
En mille éclats j’expire, j’éclabousse ma peau
Je cherche
une chanson, chantonne Madeleine
Quelle est cette prison, dieu j’ai oublié la peine
Je monte sur
un pont, je plonge rassuré
Je n'aime pas mon nom, je n'ai jamais su aimer
La carapace
d'or qui protège ma vie
Serait-elle un trésor ? Ce soir je la trouve hors de prix
Nous allons dans le noir perdu sur l’océan
Pour finir au
hasard dévorés par les chiens
Garçon deux grenadines, nous descendons l'Escaut
L’horloge me déprime, approchez mes chevaux
Je monte sur un pont, je plonge rassuré
Je n'aime pas
mon nom, je n'ai jamais su aimer
La carapace d'or qui protège ma vie
Serait-elle un trésor ? Ce soir je la trouve hors de prix
Nous allons dans le noir perdu sur l’océan…
On n'avait
plus vu ces ports de têtes à midi
Jamais vu autant d'étoiles au firmament
Jamais vu autant de ces princesses qu'on baratine
Jamais autant vu finalement
Plus vu de femmes au monde incertain
Faire autant fi des lois de l'hymen
Des femmes d'un monde nouveau
Plus vu de femmes nous laisser autant seuls
Au commande de la tendresse
Des femmes... nous trouver si sots.
On n'avait plus vu tant de colombines dans nos taxis
Jamais autant joui finalement
Jamais autant vu le paradis avec l'âme
Jamais autant vu finalement
Plus vu de femmes d'un monde incertain
Faire autant fi des lois de l'hymen
Des femmes d'un monde nouveau
Plus vu de femmes nous laisser autant seuls
Au commande de la tendresse
Des femmes... nous trouver si sots
Jamais autant passé de marquis à quidam
Jamais autant vu finalement
Jamais autant vu de ces princesses qu'on baratine
Jamais autant joui finalement
Plus vu de femmes au monde incertain
Faire autant fi des lois de l'hymen
Des femmes
d'un monde nouveau
Plus vu de femmes nous laisser autant seuls
Au commande
de la tendresse
Des femmes... nous trouver si sots.
Au pays d'Hortense et Julienne
A quoi bon le
désir, à quoi bon la peau
Si la barque chavire aussitôt
A quoi bon les dancings, à quoi bon l'été
Si le monstre m'attire alléché
A quoi bon nous essayer à Montaigne
Jeunes Parques cruelles
Je ne vois que scoubidous, que grigris
A quoi bon la folie
Vite la milice qui monte au buron
Vite la notice, est-ce bon ?
En baume du tigre ce monde nous va
Aux confins de la peine et de la joie
Au pays d'Hortense et de Julienne
Comment vont les anciennes ?
Oh le buffle, la bouffe, tiens la rizière
Plutôt bas le moral
Ah tu veux aimer
Ah tu veux baiser
Qu'est-ce que tu cherches à travers moi ?
Qu'est-ce que tu veux que je n'ai pas ?
Ah tu veux aimer
Ah tu veux baiser
Tu t'aimes surtout raide, ah ça
Ce sentiment trop grand pour toi
Aime-moi
Baise-moi
Ah tu veux aimer
Ah tu veux baiser
Qu'on échange nos candidats
Candidement vers Opéra
Aime-moi
Baise-moi
Tu veux aimer
Baiser
Ça te démanges ce nirvana
Oui je voudrais mourir dans tes bras
Aime-moi
Baise-moi
Ah tu veux aimer
Baiser
Tu t'échappes qu'est-ce que tu crois
Que te foutre par l'oreille, que c'est mon dada
Ah tu veux aimer
Ah tu veux baiser
Me voir vieillir ni compte pas
Fillette heureuse retourne chez toi
Aime-moi
Baise-moi
Perdu au bout de ça
Je récapitule mes forces
Et ne voie au désir
Qu'une carriole vide
Savoir trop en vouloir
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
On reste interloqué
La courte salopette
La feuille de laitue
Demandez donc aux autres
En s'en trouve lassé
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en ...
On voit un train de nuit
Des choses pénétrantes
Aubépine pour nous
Au calice d'ébène
Tout sent autour l'oeil
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
Petit dieu des viscères
Tes réflexes de loup
Va la machine aveugle
En ordre de bataille
La puissance d'herbe humide
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en ...
En ordre de bataille
Pour un sort de lentille
On range les outils
Et puis ce n'est que ça
En cavalier mutin
Dans l'interstice étroit
Ah bon, ce n'est que ça
Va la machine aveugle
Aux limites du tuf
Voilà en faible voile
L'état de mon instinct
Mes parois se chamaillent
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en ...
J'en reste interloqué
La courte salopette
La feuille de laitue
Demandez donc aux autres
En s'en trouve lassés
Et puis ce n'est que ça
Ah bon ce n'est que ça
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en ...
Saurais-tu par cœur
Quelle est ta douleur ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
Quelle est ton erreur ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
Où est ta demeure ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
D'où viennent tes pleurs ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
Quelle est ton erreur ?
Saurais-tu par cœur
Tes pensées ?
Saurais-tu par cœur
Où est ta demeure ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
Où est ton bonheur ?
Saurais-tu par cœur
Où tu es ?
Saurais-tu par cœur
D'où viennent tes pleurs ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
La peine fait mon lit
La peine fait mon visage
A peine ai-je souris
Je redeviens un nuage
C'est ma vie
Une vie à fleur de peau
C'est ma vie
Une vie de terre et d'eau
Yes Sir !
Mon cœur embrase tout
Mon cœur en tout est volage
Mon âme embrasse tout
Mon âme est une garce
C'est ma vie
Une vie à fleur de peau
C'est ma vie
Une vie de terre et d'eau
Yes Sir !
La peur embrasse tout
La peur en tout me désarme
La rage fait le loup
La rage ne me va pas
C'est ma vie
Une vie à fleur de peau
C'est ma vie
Une vie de terre et d'eau
Yes Sir !
La mort inonde tout
La mort me désarme
Mon absence dans tout
Me fait perdre courage
C'est ma vie
Une vie à fleur de peau
C'est ma vie
Une vie de terre et d'eau
Yes Sir !
Par la corne s'abandonner
Quel dieu parle de pêché
Dans le grand vivier de l'amour
Zibeline s'accouple en janvier
Chante le russe illuminé
Dans le grand vivier de l'amour
Dans le grand vivier de l'amour
Etre honnête aux choses de l'amour
Carnassier, peut-il, dit toujours
Dans le grand vivier de l'amour
Animal, le lapin privé
Ce qui pourrait être est donc épuisé
Dans le grand vivier de l'amour
Dans le grand vivier de l'amour
Que nous fait une âme rouillée
Que nous fait la France rêvée
Dans le grand vivier de l'amour
Heures du soir remis de la peine
Ombre noire faire un pas vers elle
Dans le grand vivier de l'amour
Dans le grand vivier de l'amour
Angevine ton chansonnier
Se souvient à peine à regret
Dans le grand vivier de l'amour
Que nous fait une âme rouillée
Que nous fait la France rêvée
Dans le grand vivier de l'amour
Dans le grand vivier de l'amour
Fidèle à ton âme
Que veux-tu dire ?
T'aurais-je blessée ?
Fidèle à ton âme
Facile à dire
Pénible à méditer
Voilà le temps d'orage
Tout dégouline
Tout est terrassé
Voilà l'orage
C'est assez
Voilà le temps d'orage
Tout dégouline
Tout est déraciné
Voilà l'orage
Et là j'hésite, c'est assez
C'est assez, c'est assez
Fidèle à ton âme
A quelle prairie ?
A quel monde de forêts ?
Fidèle à ton âme
Dans quel......
Voilà le temps d'orage
Tout dégouline
Tout est déraciné
Voilà l'orage
Et là j'hésite, c'est assez
Fidèle à ton âme
A l'herbe tiède
Voudrais-tu me tuer ?
Fidèle à ton âme
Que veux-tu dire ?
T'aurais-je blessée ?
Voilà le temps d'orage
Tout dégouline
Tout est déraciné
Voilà l'orage
Et là j'existe, c'est assez
Le martyr des chrétiens d'Orient
Pourquoi ce martyr ?
Pourquoi macchabé ?
Toujours volontaire
Pour finir dans la forêt
Si tu veux mourir pour Dieu
Si tu veux tuer par lui
Où est le châtiment divin
Dans le martyr des chrétiens d'Orient ?
Sur le corps des femmes
Quelle est l'idée qu'on a ?
Engendre le typhon
Mais le typhon ne sauve pas
Si tu veux mourir par Dieu
Si tu veux tuer par lui
Mais où est le châtiment divin
Dans le martyr des chrétiens d'Orient ?
De bois pour le feu
Et le corps des enfants
Et tu te dis religieux
Dans ce sport de mécréant
Si tu veux mourir par Dieu
Si tu veux mourir pour lui
Où est le châtiment divin, crétin
Dans le martyr des chrétiens d'Orient ?
Pourquoi ce martyr ?
Pourquoi macchabé ?
Toujours volontaire
Pour finir dans la forêt
Si tu veux mourir par Dieu
Si tu veux mourir pour lui
Où est le châtiment divin, crétin
Dans le martyr des chrétiens d'Orient ?
Comme j'allais par les rues
Ton prénom m'est revenu
Chercher la femme
Il pleuvait, la Seine en crue
Charriait des inconnus
Chercher la femme
Quel est l'arrondissement ?
Où est l'hôtel des amants ?
Chercher la femme
Toute trace a disparu
L'âme passe par-dessus cul
A chercher la femme
A ma vie de bohémien
Je me sens devenir chien
A chercher la femme
L'autre nuit j'aurais bien cru
T'entendre chanter aux nues
Chercher la femme
Au grand bonheur du temps
A l'hôtel des amants
Chercher la femme
Je me sens devenir cru
L'âme passe par-dessus cul
A chercher la femme
Quelle adresse, quelle clé,
A-t-elle tiré les volets
Chercher la femme
Déjà le marché aux fleurs
Encore une petite heure
A chercher la femme
En grand maman, petit don
Tout déshabille ma chanson
Chercher la femme
J'ai le cœur à l'abandon
Quelle nuit, quelle grande chanson
Chercher la femme
J'ai eu le
cafard
C'est quoi le cafard ?
Difficile à dire
C'est comme un buvard
Qui te boit la joie
Te prépare au pire
C'est un animal
Qui fait un carnage
Chez les colibris
En Haute-Savoie
Face caméra
Coupez
Jardin
négligé
J'ai quitté Angers
J'ai préféré fuir
Sans fin le brouillard
Les pensées amères
Venaient me séduire
J'ai eu le cafard
Tête musicale
N'a pas su tenir
Pente de l’Etna
Face caméra
Coupez
Saignant jour
et nuit
J'ai quitté Roissy
Pour sauver ma vie
Par quelques neurones
J'aspirais des hommes
A cheveux violets
J'avais de guingois
Mon regard d'un noir
Regard meurtrier
En Haute-Savoie
Face caméra
Coupez
Enfant lamentable
Sève de malade
Jamais de progrès
Routes élevées
Idée d'infini
En être drogué
J'ai eu le cafard
Soupirer les choses
Mais sans les changer
Pente de l’Etna
Face caméra
Coupez
Courage viril
Où en es-tu donc
De tes âneries
Suaire flottant
Pris dans les buissons
Que fais-tu, ami ?
Amour de ma vie
Reprends le bébé
Etouffe ses cris
En Haute-Savoie
Face caméra
Coupez
J'ai eu le
cafard
C'te beauté fatale
Pour les gens paumés
Sa bottine noire
En quelque manière
Ma tête écrasait
Je suis en Bretagne
Je reprends haleine
A la dérobée
Île de Bréhat
Face caméra
Coupez
Île de Bréhat
Coupez
Face caméra
Coupez